Ashwagandha et rhodiola : l'association synergique

Les plantes médicinales ont longtemps protégé un secret bien gardé, mais aujourd’hui révélé. Ce secret ? Celui de défier les lois de l’arithmétique. L’efficacité de l’ensemble des principes actifs d’une plante combinés, est supérieure à la somme de l’efficacité des principes actifs de chacun de ses composants. En outre, dans le monde merveilleux et plein d’énigmes de la phytothérapie, 1 + 1 peut être égal à 3, le proverbe “l’union fait la force” n’ayant jamais été aussi vrai.
Ce phénomène aujourd’hui vérifié par l’expérimentation scientifique, se nomme la synergie d’action. Mais cette synergie qui existe à l’intérieur d’une même plante peut être décuplée quand on combine habillement deux ou plusieurs plantes, le tout laissant entrevoir l’immense potentiel de la phytothérapie moderne appuyé par la science. Non la phytothérapie ne sert pas qu’à traiter la “bobologie” aiguë !
Expérimentons donc ce principe en combinant ni plus ni moins que les deux plantes médicinales stars de la discipline que sont l’ashwagandha et la rhodiola.
Rhodiola dépression et stress : Pourquoi le duo ashwagandha / rhodiola ?
Les médecines traditionnelles de par le monde recèlent des trésors d’efficacité thérapeutique. Malheureusement, ces trésors sont souvent cachés au milieu d’une myriade d’autres supposés traitements par les plantes qui nous sont vantés chaque jour dans la jungle marketing qu’est le web. Les consommateurs ne peuvent souvent pas faire le tri eux-mêmes entre les bonnes et les moins bonnes plantes médicinales.
Oublions alors un instant le marketing et intéressons nous aux faits scientifiques.
La rhodiola et l’ashwagandha (ginseng indien) sont des plantes dites adaptogènes. Si vous n’avez jamais entendu ce terme, ici en France, outre-atlantique, le terme est au centre des discussions dans le monde du bien-être, surgissant partout, des bars à jus, aux cosmétiques en passant par des articles très sérieux du New-York Times. Même si les adaptogènes suscitent l’emballement et donc l’inévitable monstre marketing qui l’accompagne, ces fabuleuses plantes ont fait l’objet de centaines d’études des plus sérieuses et ce depuis maintenant plus de 40 ans.
Car c’est en effet, le ministère de la défense de l’ex-URSS qui a réalisé les premiers tests dans les années 60, leur but étant de trouver des dopants et des régulateurs de stress pour leurs soldats ou athlètes sans pour autant recourir aux substances, telles que les amphétamines, qui condamnaient inévitablement les cobayes à un avenir en pointillé.
Depuis cette époque, le monde scientifique s’est récemment de nouveau intéressé aux plantes adaptogènes issues de la tradition ancestrale ayurvédique que sont l’ashwagandha et la rhodiola rosea, produisant plus de 700 études qui prouvent leur efficacité à réduire, le stress physique comme mental, la fatigue et les états dépressifs.
Pour citer le Dr Brenda Powell, co-directeur médical du Center for Integrative and Lifestyle Medicine à Cleveland :
“Les adaptogènes peuvent faire pour vos émotions ce que l’exercice fait pour vos muscles. Lorsque nous faisons de l’exercice, c’est un stress pour notre corps. Mais au fur et à mesure que nous continuons à nous entraîner, notre corps répond de mieux en mieux à ce stress infligé, de sorte que nous ne sommes de plus en plus fort. »
Il est donc loin le temps où la médecine par les plantes se cantonnait à de vieilles tambouilles de grand-mère. Devenue une science à part entière, la phytothérapie est aujourd’hui capable de prouver ce qu’elle avance, coupant l’herbe sous le pied de ses détracteurs

Rhodiola ou ashwagandha ou pourquoi pas les deux.
D’un côté, nous avons la racine d’ashwagandha rebaptisé par les anglais, après avoir colonisé l’Inde, withania somnifera, un nom tout du moins explicite. Au-delà d’améliorer le sommeil, l’ashwagandha réduit les niveaux de stress à long terme, et améliore les fonctions cognitives, preuves à l’appui.
De l’autre côté, nous avons la Rhodiola qui a le pouvoir d’améliorer les performances physiques et mentales, tout en réduisant significativement le stress aigu et les symptômes dépressifs.
Un cocktail détonnant pour un spectre large d’action positive dans nos vies exigeantes.
Mais est-ce que le mélange d'adaptogènes est une bonne idée ?
Traditionnellement, dans la pratique ayurvédique, il s’agit justement de complexes végétaux et notamment de mélanges d’adaptogènes. La somme est supérieure à sa part. C’est synergique.
L’herboriste Agatha Noveille, auteur du « Guide complet des adaptogènes”, en convient en ajoutant: « L’utilisation de nombreux adaptogènes inclut les avantages spécifiques des plantes auxquelles s’ajoutent des bienfaits qui sont uniques au mélange en question”.
Quoi qu’il en soit, que vous preniez l’une ou l’autre, vous en ressentirez probablement leurs propriétés bénéfiques.
Puis, de toute façon, les adaptogènes sont des plantes médicinales qui respectent le serment d’Hippocrate: “d’abord, ne pas faire de mal ».
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